Figurez-vous qu’au début du monde les poissons vivaient sur terre comme vous et moi. Pourquoi?
Et bien parce qu’ils n’avaient pas de nageoire. Ils avaient des pattes tout simplement. Et forcément, cela va sans dire, ils parlaient. Séverine Sarrias nous fait plonger dans le monde aquatique où tout est possible. Cependant, il est préférable de se méfier des apparences. Parfois, derrière le miroir de l’eau se cachent bien des secrets…

Ces contes nous viennent tout droit des Comores, du Japon et de France

Ici, Séverine Sarrias raconte des contes d’oiseaux, histoire de s’envoler, de prendre l’air sur les ailes de ces compagnons emplumées. Les récits et les chants de la conteuse font danser une cigogne, chanter un oiseau qui dit la vérité et l’alouette et le merle se marieront peut-être…

Le Massif-Central, la Bretagne et la Chine sont la source de ce tour de contes.

Figure incontournable des contes, le loup est ici le roi. Il mène la danse. Ou bien, serait-ce plutôt la conteuse qui nous mène par le bout du nez ? A travers un florilège de contes et de chants tous plus énigmatiques les uns que les autres, Séverine Sarrias nous mène dans un monde fait de mystères et d’émerveillements.

Ces contes sont issus des répertoires traditionnels populaires du Sud-ouest de la France, du Massif-Central et du Nivernais.

Séverine Sarrias invite les enfants à ouvrir grand leurs oreilles pour écouter des histoires venues d’ici et d’ailleurs. Sa parole fera voyager les tout-petits comme les plus grands sur le chemin de l’imaginaire. Ainsi, ils pourront connaître l’histoire de P’tit Bonhomme, entonner ensemble la comptine de la mère Pompon et rencontrer d’autres personnages tout aussi incroyables.
Comptines, jeux de doigts, berceuses, contes …cette « Farandole contée » est un vagabondage dans le répertoire de la littérature orale.

« Farandole contée » est à chaque fois un moment unique, éphémère, improvisé en fonction du public, du lieu et du moment.

L’art du conte et ses intérêts en maison de retraite

En règle générale, le mot « conte » renvoie inévitablement à l’imaginaire de l’enfance, aux histoires lues. Effectivement, dans notre société, le conte est un art souvent relégué à l’enfance. Cependant, dans le travail que Séverine Sarrias propose de mener auprès des personnes âgées, il en va tout autrement. Autrefois, dans les veillées traditionnelles, les conteurs s’adressaient à l’assemblée toute entière, composée d’adultes et d’enfants. En effet, le conte a recours au langage symbolique ce qui permettait aux différentes générations en présence d’entendre différemment un même conte. Le temps filant, les contes ont peu à peu été édulcorés et adaptés pour le jeune public. Séverine Sarrias puise ses récits dans le répertoire traditionnel populaire qui a échappé à ces édulcorations. Il est important que les personnes qui résident en structure d’accueil ne se sentent pas infantilisées.

Il est également essentiel de préciser que « Conter » est un art de la parole. Séverine est en relation direct avec son auditoire. Il n’y a pas de décor, pas de comédiens qui interprètent des personnages pour montrer une histoire. Non, il n’y a rien de tout cela. Il y a seulement la conteuse qui dit, qui raconte une histoire. Grâce à sa parole, l’auditeur est en capacité de projeter ses propres images mentales. Le conte est en quelque sorte un catalyseur d’imaginaire. Ainsi, il permet de raviver l’énergie créatrice de chacun. De plus, Séverine, n’ayant aucun support visuel, conte ses histoires en faisant appel aux cinq sens qui habitent les images qu’elle déploie. De ce fait, le conte vient raviver chez l’auditeur ses propres sens pour les mettre au service de son parcours au sein du récit. Le conte est aussi un espace qui permet de stimuler l’écoute et la mémoire. Les contes ont traversé les siècles en s’enrichissant d’un conteur à un autre. On peut dire qu’ils sont le fruit d’un imaginaire collectif. Ceci en fait un outil pour raccrocher les personnes à une sphère sociale lors d’une écoute commune. Celui qui écoute des contes fait partie d’une chaîne de transmission.

• Autres actions possibles :
• Accueil d’un spectacle.
• Atelier conte et maladie d’Alzheimer.
• Rencontres intergénérationnelles avec un public scolaire. Ces rencontres permettent de partager une écoute commune. Séverine Sarrias a déjà raconté en maison de retraite notamment à Massiac en présence de collégien. Elle a également menée des actions avec la résidence Saint Dominique et le collège Saint-Julien à Brioude. Actions pour lesquelles des collégiens en classe de 6ème sont allés raconter des histoires aux personnes âgées. Elle a aussi mené cette action avec des enfants de maternelle de Langeac.